Les livres que vous avez lus et qui vous ont plu... ou pas.

il y a 5 mois — Mis à jour il y a 5 mois

Ben... tout est dit dans le titre, non ? ^^


  6 réponses

avatar

Gobbolino

4 mois

Alors, personnellement, j'ai tapé dans le sympa, ces derniers temps. Je vous conseille très chaleureusement "I'm Glad my mom died", de Jenette McCurdy. D'habitude, je ne lis mes les auto biographies, encore moins d'actrices, encore moins que je ne connais pas vraiment car pas de ma génération, mais j'ai été attirée par le titre délicieux et l'adorable photo de couverture où on voit l'autrice poser avec une urne funéraire en des tons pastels. Puis bon, toutes les histoires sur le fait d'haïr sa mère, je suis preneuse en général, c'est un peu une constante dans mes histoires, d'avoir une mère maltraitante. Bref.
Je me suis lancée dedans en mode "bof, on verra bien", et il s'avère que c'est extrêmement bien écrit et drôle. Vraiment, l'autrice navigue une ligne très fine entre l'humour tellement noir que même avec une lampe de grade militaire dans les films de science fiction tu vois pas le fond, le pur vaudeville... et les petits morceaux de trauma qui te donnent envie de te rouler en boule et de pleurer dans ton coin. Le style est donc très réussi. L'histoire est prenante, quand bien même on sait ce qui va se passer (spoiler : la mère meurt !). À noter cependant que j'ai lu le livre en britton dans le texte donc je sais pas si le traducteur fr a fait du bon boulot, mais ça se tente.

Autre livre que je viens de finir et que j'ai beaucoup apprécié : Lockwood & Co tome 1 : The Screaming Staircase. Alors OUI, je suis faible et influençable, j'ai bien aimé la série Netflix (qui est en fait une série BBC, donc bon, je suis faible face à ça), et j'ai apprécié l'univers qui était esquissé au travers de ces quelques épisodes... Et comme la série n'est pas renouvelée, bah je suis allée voir les livres (bon, j'y serais allée de toutes les manières, certes, mais la fin de la saison est.. frustrante).
Et donc, bah c'est très sympa. C'est du Young Adult, mais bien fait. L'univers est original, l'atmosphère est prenante, et on se prend de sympathie pour l'héroïne, Lucy Carlysle, qui, en espérant échapper à une situation difficile dans sa ville d'origine, se retrouve engagée par une Agence londonienne quelque peu atypique. Une agence de quoi, me demanderez-vous ? De traitement de la hantise. Car environs 70 ans auparavant, voilà que les morts ont décidé qu'ils n'avaient plus envie de rester tranquillement dans leurs tombes. À charge pour les vivants de trouver des solutions vu que la simple touche des revenants peut s'avérer mortelle. Outre des travaux d'urbanisation pour protéger les rues avec du fer et de l'eau courante, et la création d'agences pour gérer les spectres empêchant les pauvres gens de vivre leur vie en paix, cela s'est également traduit par une augmentation radicale de l'emploi des enfants et des adolescents, vu que ce sont les seuls à pouvoir percevoir les fantômes. Et parmi eux, Lucy est pas mal douée, car elle peut entendre les morts. Un don dont elle se serait bien passé, mais bon, elle n'a pas trop le choix, c'est tout ce qu'elle sait faire. Ce qui fait que lorsqu'elle quitte son agence précédente, car son superviseur précédent a grosso modo envoyée une escouade entière à la mort, elle est bien obligée de chercher un emploi dans la même branche. Mais les grosses agences ne prennent pas les petites provinciales sans recommandations. Alors d'échecs en échecs, Lucy finit par frapper à la porte de Lockwood & Co, une agence tout ce qu'il y a de plus légale... mais gérée par deux adolescents à peine plus âgés qu'elle. Anthony Lockwood et George Karim. Le premier est enthousiaste, porté par l'amour du mystère, et évite toute question portant sur son passé, y compris sur comment il a hérité des locaux et des fonds pour créer Lockwood & Co à un si jeune âge. Le second est assez abrasif, a un intérêt malsain pour les objets hantés, et déteste les imbéciles. Mais à eux trois, ils sont capables de bien des choses... et aussi de brûler accidentellement une maison pendant une maison supposément simple. Mais en même temps, qui aurait pu prévoir que le spectre inoffensif qu'ils étaient censés maitrisé était en réalité le fantôme très très très très très en colère d'une jeune femme assassinée quelque quarante ans auparavant ? Et que la seule manière de sauver l'agence soit de lui apporter justice ?

0
avatar

Hubert Giorgi

5 mois | modifié il y a 5 mois

Ernesto Sabato : « Le Tunnel ».

Sabato

C'est une espèce de faux-polar, vraiment psychologique. J'ai dû le lire une cinquantaine de fois, au moins. D'ailleurs, j'en ai fait la lecture à toutes les petites amies qui ont jalonné mon existence depuis mes vingt ans :D. C'est un page turner d'environ 160 pages, aisé à lire et d'une rare intelligence.

Je me suis longtemps identifié au personnage Juan Pablo Castel, non pour ce qu'il a fait, mais pour ce qu'il est et que j'ai longtemps été avant de me réformer : un désabusé très introspectif, obsessionnel, emporté par son idéal romantique ; très porté sur le thanatos (assez caractéristique du monde sud-américain).

Ce dernier passera de peintre célèbre à meurtrier notable, conséquence d'une idylle amoureuse qui finira par le dépasser. Le dénouement de l'histoire est connu dès les premières lignes et sert de prétexte à la brillante narration qui suivra. Qu'est-ce qui a poussé Castel à commettre l'irréparable ? Quel est son cheminement psychologique ? C'est du travail de chirurgien.

La langue est parfaite, l'intelligence de sa narration n'est selon moi égalée que par celles de Musil et de Dostoïevski.

0

avatar
5 mois modifié

Yo ! faire la lecture, harghhhhh ! Quelle horreur ! ;-)))
Sinon, c'est une traduction ou l'auteur a écrit en français ?

Pour le thanatos caractéristique du monde sud-américain, faut voir...

| 0

avatar
5 mois modifié

@Pepito c'est une traduction, mais une bonne, d'après les « sachants » ! La traduction français-espagnol n'est pas un exercice difficile. Nos deux langues sont finalement assez similaires.

| 1

avatar
5 mois

@Hubert Giorgi Hmmm... il faut se méfier. Pepita s'est mise à l'italien et, en tant que brésilienne parlant un français châtié, elle trouve ça pas évident du tout. Je parle bien sûr d'une langue parfaitement maitrisée.

Au fait, dans son cas, le thanatos peut s'appliquer, mais enrègle générale, au Brésil, c'est plutôt rare. ^^

| 1
avatar

Pepito

5 mois | modifié il y a 5 mois

  • PAN !
    Je viens d'achever "Mimosa" de Vincent Gessler.

Un truc de SF qui démarre pas trop mal avec quelques bons (rares?) passages.

Puis, façon Mel Brooks, on a l'impression que l'ennui gagne l'auteur lui même et qu'il pète une durite. Une dérive tous azimuts avec un point d'orgue de qualité : en pleine baston, les z'héros révolutionnaire tombent sur un arsenal et découvre un "module étrange". Oui, comme dans l'adaptation de Dune par ce farceur de Lynch (cherchez pas chez Herbert, ils n'y sont pas, c'est un vrai auteur, lui *) . Bref, le machin fait quelques dégâts intéressants sur des cibles, jusqu'à tomber dans les mains du sosie de PK (pour Philippe Katerine). Et là, avec un "J'adoooooore !" gueulé dans le module étrange, la moitié du bâtiment par en morceaux. Vous pouvez refermer le bouquin, le reste ne vous apprendra plus rien...

Non, non, ne me remerciez pas de vous avoir fait économiser 9 euros, c'était de bon cœur !

  • Nolan les auraient pas recopiés par hasard, ces "modules étranges" ? Vu qu'il a même pas lu le bouquin d'Herbert, je n'en serait pas surpris... 😉

1